Les Condominiums Jean Royer ont été construits en 1980 par Meubec inc., présidée par Jean-Marie Meunier. Érigé sur le site de l’ancienne laiterie Borden, notre développement comprend 80 copropriétés réparties en 21 immeubles. Il regroupe 76 unités de 1 000 pi. ca. et 4 de 1 700 pi. ca. N’étant pas régis par la même déclaration de copropriété, les immeubles du même type situés sur la rue Ranvoyze et sur le Chemin Saint-Louis ne font pas partie de notre regroupement. Parmi les avantages qui nous ont attirés vers les Condos Jean Royer, notons :
Notre complexe a connu plusieurs phases dans son développement. Au départ, le projet était présenté comme un nouveau concept d’habitation de type trifamilial jumelé. Il était prévu que chaque immeuble soit acheté par un seul propriétaire, que celui-ci habite le rez-de-chaussée de sept pièces et loue les deux logements de quatre pièces et demi situés au deuxième étage. Le sous-sol devait contenir un garage et deux pièces pouvant être utilisées au choix des occupants. C’est ce type d’immeuble que l’on voit sur la rue Ranvoyze. Le premier promoteur du projet était Pa-Ro Construction et le prix demandé pour l’immeuble était de 165 000 $, ce qui à l’époque n’était pas de nature à attirer une jeune clientèle. Le promoteur situait sa clientèle parmi les couples de 40 à 50 ans ou des familles avec des adolescents fréquentant l’université. Voilà pour la première phase.
Les immeubles ne se vendant pas comme prévu, Pa-Ro Construction a dû abandonner le projet et c’est la compagnie Meubec, sous la présidence de M. Jean-Marie Meunier, qui a pris la relève. Les plans ont par la suite été modifiés pour en faire des immeubles de quatre unités en copropriété, offertes à des prix plus abordables (à compter de 52 800 $). La clientèle visée était des jeunes couples, des personnes seules ou des ménages qui optaient pour vendre leur maison une fois les enfants partis, mais qui désiraient s’offrir plus qu’un simple appartement. Ces immeubles faisant à l’époque partie de la catégorie C-31 qui offrait des avantages fiscaux aux acheteurs, plusieurs en ont fait l’acquisition à titre de placement. Certains ont choisi d’habiter sur place, mais un bon nombre ont plutôt loué leurs condos pendant plusieurs années. Quand on n’habite pas à un endroit, on est moins enclin à faire des dépenses pour améliorer l’apparence de la propriété et c’est ainsi que les aménagements extérieurs ont été quelque peu négligés pendant cette période de location. Ce fut la phase deux.
Nous sommes aujourd’hui dans la phase trois. Au fil des ans, la majorité des unités en location ont été vendues et sont maintenant occupées par leur propriétaire. Ce changement est évident quand on observe le soin que les résidents d’aujourd’hui mettent à entretenir leur immeuble et à bien aménager les espaces qui les entourent.